Qui suis-je ?
Salut ! Je m’appelle Danièle Galicia, mais on me connaît également sous le nom de Nanou. Je suis la voix derrière le podcast.
Mon parcours et ma vision
Mon chemin dans ce qu’on appelle la « société des travailleurs » a été plutôt atypique. Au départ, j’ai enchaîné plusieurs jobs salariés, mais très vite, j’ai ressenti une certaine insatisfaction vis-à-vis de mes revenus. Cela m’a poussé à prendre un second emploi. Par exemple, je travaillais le soir comme placeuse dans des stades, des cirques ou encore des cinémas. Grâce à ce complément, je pouvais offrir un peu plus à mes enfants.
Mes horaires de salarié me laissaient assez de temps pour un second job ; je ne rentrais pas spécialement tôt chez moi, et j’ai remarqué que d’autres profils, comme certains cadres ou commerçants, travaillaient bien davantage. Leur revenu était sans doute supérieur, mais dans un contexte économique parfois difficile, leur chiffre d’affaires pouvait vite s’amenuiser et ressembler à une peau de chagrin.
Par la suite, j’ai décidé de me former pour devenir professeure de danses de couple, un métier que j’ai exercé pendant 35 ans en parallèle d’un travail salarié. Aujourd’hui, je suis à la retraite sur le papier, mais je continue de travailler comme entrepreneure sur le Web. C’est une activité stimulante et créative qui me permet de garder la main sur ma liberté de temps et d’organisation.
Je sais qu’il est parfois délicat pour beaucoup de monde de comprendre comment fonctionne le quotidien d’un entrepreneur par rapport à celui d’un salarié. On imagine souvent que l’entrepreneuriat, c’est la liberté totale, ou qu’au contraire, c’est trop d’insécurité. Pour clarifier les choses, j’ai voulu lister à la fois les similitudes et les différences entre ces deux réalités professionnelles.
Les similitudes entre un salarié et un entrepreneur du web
On a tendance à opposer ces deux statuts, alors qu’ils partagent bien plus de points communs qu’on ne le pense. Oui, le cadre juridique et la flexibilité ne sont pas les mêmes, mais dans le fond, il y a des valeurs et des contraintes qui se rejoignent.
1) Besoin de structure et de discipline
Même si tu es libre de tes horaires en tant qu’entrepreneur(e), tu dois rester organisé(e). Les objectifs, les plannings et les deadlines existent dans les deux mondes. Tu as des projets à mener, tu réponds aux attentes de tes clients ou de tes partenaires. Le salarié, lui, rend des comptes à son employeur, mais l’entrepreneur doit aussi justifier de ses résultats, autrement la sanction est immédiate (perte de client, manque de trésorerie, etc.).
2) L’apprentissage continu
Qu’on soit salarié ou indépendant, on se forme pour s’adapter aux évolutions du marché. Les métiers changent vite et, dans le web, ça va encore plus vite. Réseaux sociaux, référencement naturel, outils digitaux, marketing en ligne… tout cela évolue en permanence. De son côté, un salarié peut bénéficier de plans de formation interne, tandis qu’un entrepreneur finance lui-même ses formations, mais dans un cas comme dans l’autre, on apprend tout au long de la vie.
3) La motivation
Tout le monde recherche du sens dans ce qu’il fait. Que tu sois en CDI, en CDD ou freelance, tu as envie de te lever chaque matin avec un but précis. La satisfaction de soi est essentielle : on veut ressentir la fierté d’avoir accompli quelque chose. Bien sûr, la forme que prend cette reconnaissance peut différer (une prime, une promotion ou la réussite d’un lancement de produit), mais la quête reste similaire.
Les différences marquantes
Maintenant, plongeons dans ce qui distingue réellement le statut d’entrepreneur(e) web de celui d’un salarié. Ces différences sont parfois subtiles, parfois énormes, et elles touchent à la fois la vie professionnelle et personnelle.
1) Les horaires
- Flexibilité vs rigidité : En règle générale, un salarié a des horaires fixes : 9h-17h, lundi au vendredi, ou toute autre plage. En tant qu’entrepreneur(e) du web, tu peux adapter ton emploi du temps selon tes priorités, tes envies ou ton niveau d’énergie. Mais attention, cette flexibilité a un revers : tu peux vite te retrouver à travailler plus d’heures que ne le ferait un salarié, simplement parce qu’il n’y a pas de pointage ni de coupure nette entre travail et loisirs.
- Risque de dépassement : Sans “fin de journée” clairement définie, on continue parfois à travailler tard le soir ou le week-end. Il faut alors apprendre à se fixer des limites pour préserver sa vie personnelle.
- Périodes d’activité variable : Un entrepreneur alterne souvent entre des phases de rush (lancement de produit, gros contrat) et des périodes plus calmes. Le salarié, lui, bénéficie généralement d’un rythme plus linéaire, même si certaines professions restent très intensives (pense aux métiers de la restauration ou du commerce pendant les fêtes, par exemple).
2) Les loisirs et la famille
- Gestion du temps personnel : Dans l’entrepreneuriat, tu peux te dégager du temps pour aller chercher tes enfants à l’école ou t’occuper d’une formalité administrative en pleine journée, sans forcément demander l’autorisation à qui que ce soit. Le salarié doit généralement poser un congé ou s’organiser en fonction des contraintes de son entreprise.
- Charge mentale accrue : Ton activité dépend directement de tes choix, ce qui est à la fois excitant et stressant. Un salarié peut souvent déconnecter plus facilement une fois rentré chez lui, alors qu’un entrepreneur pense en permanence à son business.
- Implication de la famille : Tu peux être amené(e) à impliquer tes proches dans des tâches annexes ou leur demander leur avis sur des décisions majeures. Inversement, ils peuvent aussi te voir disponible à des heures inhabituelles et penser que tu es “en vacances” ou “libre” alors que ce n’est pas forcément le cas.
3) Les relations sociales et le réseau
- Équipe vs solitude : Un salarié fait partie d’une équipe, d’un service, voit des collègues chaque jour. L’entrepreneur(e) doit se créer son propre réseau (partenaires, freelances, clients), souvent à distance. Les relations sont ponctuelles lors d’événements, de formations ou de webinaires.
- Risques d’isolement : Si tu travailles seul(e) chez toi, tu peux ressentir un sentiment de solitude. S’inscrire dans un espace de coworking, participer à des meetups ou rejoindre un club d’entrepreneurs peut t’aider à rompre cet isolement.
- Diversité des contacts : L’avantage, c’est que tu peux échanger avec des personnes variées, parfois du monde entier, grâce au numérique. Là où un salarié reste souvent dans une sphère d’entreprise, toi, tu peux t’ouvrir à l’international via les réseaux sociaux ou des plateformes de freelancing.
4) La rémunération et la sécurité financière
- Revenus fluctuants : Contrairement au salaire fixe d’un employé, tes gains peuvent varier d’un mois à l’autre selon les ventes, les contrats ou les collaborations.
- Prise de risque : Le salarié bénéficie d’une protection sociale (assurance chômage, congés payés, etc.), tandis que l’entrepreneur(e) s’expose à plus de risques financiers. Toutefois, si ton projet fonctionne bien, tes revenus peuvent monter en flèche, ce qui est plus rare en tant que simple employé.
- Investissements permanents : En tant qu’entrepreneur(e), tu dois constamment réinvestir dans des outils, des formations, de la publicité, etc. Le salarié, lui, bénéficie d’équipements et de formations offertes par l’entreprise. Cette réalité joue énormément sur la gestion de la trésorerie et la prise de décision.
Mon parcours en quelques lignes
J’ai commencé ma vie professionnelle en occupant différents postes dans des start-ups et des entreprises plus traditionnelles. Rapidement, j’ai compris que ma créativité ne s’épanouissait pas entre quatre murs et horaires stricts. J’ai alors lancé ma première entreprise, avec plus ou moins de succès au démarrage. Comme beaucoup, j’ai fait des erreurs : j’ai voulu trop en faire, j’ai sous-estimé l’importance de déléguer, et j’ai perdu un temps fou à chercher les « bons » conseils dans des livres, des formations ou des conférences.
C’est de là qu’est né l’idée du podcast : condenser l’essentiel et le partager avec d’autres entrepreneurs pressés, comme je l’avais été ! Mon but, c’est que tu gagnes un temps fou et que tu évites les galères que j’ai traversées.
Mon expérience et mes conseils
Après de longues années à jongler entre deux métiers, j’ai cumulé beaucoup de fatigue, de stress, mais aussi une solide expérience dans la gestion du temps et la motivation. Ce n’est pas tant le statut salarié ou entrepreneur qui compte, c’est surtout la façon dont tu organises ta vie et tes priorités.
Nous traversons tous des coups de blues, des baisses de motivation et parfois des difficultés financières ou des burn-outs. Ni le salarié ni l’entrepreneur n’y échappent. Dans mon cas, j’ai pu surmonter ces moments délicats grâce à des techniques simples et efficaces, que j’ai mises en place au fil des années : une meilleure planification, une gestion plus avisée de mes ressources mentales, et la capacité à écouter mes besoins physiques (repos, sport, détente).
J’en suis venue à la conclusion qu’il existe des méthodes pour être plus performant en travaillant moins et surtout plus efficacement, tout en préservant sa santé mentale. Ce sont précisément ces astuces que je souhaite partager avec toi : que tu sois salarié(e) ou entrepreneur(e), le but est de trouver un équilibre.
Mon conseil
Avoir un bon état d’esprit est essentiel pour réussir tout ce que l’on veut.
Le choix entre salariat et entrepreneuriat est davantage une question de caractère et d’état d’esprit qu’une opposition frontale.
Le choix entre salariat et entrepreneuriat est davantage une question de caractère et d’état d’esprit qu’une opposition frontale.
Dans tous les cas, il faut être prêt(e) à gérer la pression, les imprévus et la volonté de progresser en permanence.
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